Une bonne centaine de personnels médicaux, paramédicaux, administratifs et pompiers se sont relayés aujourd'hui dès 9h30 et jusqu'à 16h, devant la Préfecture du Bas-Rhin place de la République à Strasbourg.

Il s'agissait de marquer un triste anniversaire puisque ces citoyens ont été scélératement suspendus de leur fonction, voilà un an déjà, au seul motif d'avoir, à l'époque, refusé d'accepter une injection expérimentale dont on ne connaît aujourd'hui encore ni la composition, ni la teneur des contrats liés à sa mise à disposition, ni les clauses de responsabilité quant à l'indemnisation des effets secondaires, ni son efficacité, et au sujet de laquelle on ne dispose d'absolument aucun recul ...

Ces personnels ont été littéralement déconnectés socialement puisqu'aujourd'hui encore, ils ne perçoivent ni salaire, ni indemnité de licenciement, ni chômage, ni droit à la retraite, tout en étant interdits de travailler ailleurs puisque toujours sous tutelle de leur administration !

A tour de rôle, deux intervenantes au bord des larmes ont lu au micro plusieurs témoignages poignants de personnels suspendus dont les vies ont été brisées par l'obligation-dite-vaccinale ;

Des séquences musicales par moment tout aussi fortes émotionnellement ont ponctué ces lectures, avec notamment un "Allelujah" de toute beauté.

On notera la présence d'une de nos aînées, Germaine, venue en fauteuil roulant, se saisir du micro pour prononcer un vibrant plaidoyer en faveur des soignants méprisés par le gouvernement.

Une journée empreinte de gravité donc, pour tous ces professionnels de l'humain si inhumainement maltraités, qui a une nouvelle fois scellé leur très forte solidarité et démontré leur exceptionnelle capacité de mobilisation, d'organisation, et de persévérance.

Très symboliquement, c'est un soleil radieux qui, en se substituant l'après-midi aux remarquables trombes d'eau de la matinée, a séché tous les courageux manifestants en leur rappelant, si besoin était, qu'après la pluie vient le beau temps ...ce dont ils n'ont jamais douté !

Fort heureusement, les manifestants du jour, qui comptent fréquemment 10, 20 ou 30 années de cotisations sociales et d'impôts en tout genre à leur actif, ainsi que bien souvent quelques ancêtres morts pour la France, ont pu constater sur place que certains, dans notre pays, ont droit à plus d'égards qu'une infirmière de première ligne ou un pompier ayant risqué sa vie :

Allelujah !